Selon le rapport Céré’Obs, publié le 3 mars 2023 par FranceAgriMer, les semis de l’orge de printemps ont bien progressé dans la semaine du 21 au 27 février, passant de 80 % à 92 %. Ils sont largement en avance par rapport à 2022, où 35 % des parcelles étaient semées à la même date, et également par rapport à la moyenne des cinq dernières années (42 %).
fin de la première journée de #semis direction #agripapa quelques galères toute la journée et ravitaillement à la ferme 🙄mais j’ai quand même réussi à faire 11ha50 de #pois et #orge de printemps…. la suite au prochain épisode quand j’aurai un peu de temps 🙄 #fenêtreouvertepic.twitter.com/k6dc2kSajQ
Et parfois, recommencer.
Quand les #Grouik🐗 viennent faire joujou dans les petits champs d'Orge de Printemps fraîchement semés, on s'amuse à faire du repiècage...#FrAgTwpic.twitter.com/2azhmJ5c2k
28 % des parcelles d’orge de printemps étaient levées et le stade début tallage était atteint par 20 % d’entre elles.
#MondayMotivation
Retour au calme pour l'agriculture française après un #SIA2023 plébiscité par 1%de la population !
l'orge de printemps pointe son nez.#fragtw#agriculturepic.twitter.com/K2XF5cnXOD
Les céréales en bonnes conditions
Malgré la pluie qui se fait attendre, FranceAgriMer considérait l’état des cultures comme bon à excellent pour 95 % du blé tendre, 93 % de l’orge d’hiver et 91 % du blé dur, le 27 février 2023. Tous les blés tendres avaient atteint le stade début tallage, et 5 % étaient au stade épi 1 cm (il était à 3 % en 2022 à la même date). En Île-de-France, le 28 février, l’équipe du bulletin de santé du végétal (BSV) note que « du fait des faibles températures et du manque d’eau, l’évolution des stades du blé ne se fait pas rapidement ».
Par ailleurs, 4 % de l’orge d’hiver avait atteint le stade épi 1 cm, soit une légère avance par rapport à 2022 où, à la même période, ce stade concernait 2 % des parcelles. Dans les Hauts-de-France, « des décolorations jaunes sont observées essentiellement en orge d’hiver et en terres superficielles par l’absence de pluie depuis le 25 janvier et les stades avancés, indique le BSV local, publié le 28 février. Ces jaunissements ne sont pas préjudiciables pour le moment et vont vraisemblablement s’estomper dès le retour des pluies. »
Les cultures d’été se préparent
Les récentes conditions climatiques ont été propices à la préparation des terres avant le semis du maïs ou du tournesol.
C'est rare de travailler dans de telles conditions à cette époque de l'année !
On prépare pour les futurs 🌽 semences 🚜 pic.twitter.com/lZxDjV9kXI
Dans une note technique publiée le 3 mars, Terres Inovia rappelle que le travail du sol doit être réalisé en conditions optimales avec un sol ressuyé afin de limiter les tassements, « quitte à retarder un peu la date de semis », insiste l’institut.
#FrAgTw
Aujourd'hui c'est préparation des parcelles pour les futurs semis de tournesol.
J utilise un strip till.
C'est un outil à dents qui permet de ne bouleverser que très peu le sol. Dégagement des résidus végétaux et préparer les futures lignes de semis. pic.twitter.com/0xxKzZ1GJl
« Si le sol est compacté, un labour ou un travail profond est indispensable, ajoute Terres Inovia. L’objectif est d’avoir une qualité du lit de semences de manière à obtenir une levée rapide, et une structure du sol poreux en profondeur pour favoriser l’enracinement (valoriser les éléments nutritionnels). »