Cette norme, adoptée lors de sa XVIe conférence annuelle sur l’huile de palme durable à Kota Kinabalu (capitale de l’État malais de Sabah), comporte de nouveaux principes et critères visant à « renforcer […] le développement social, la protection environnementale et la prospérité économique à l’échelle mondiale », indique la RSPO dans un communiqué.

Protéger les forêts

Cet accord a obtenu près de 85 % des voix. Il prévoit un élargissement de la protection des forêts « au-delà des forêts primaires », la protection des tourbières pour les nouvelles plantations et le renforcement de la protection des espèces animales menacées, notamment « une meilleure planification de l’espace permettant la circulation des animaux entre les plantations via des corridors ».

Sur le plan environnemental, l’accord prévoit l’interdiction du paraquat, un herbicide déjà banni en Europe en raison de sa toxicité. Sur le plan des droits de l’Homme, il inscrit l’interdiction du travail des enfants dans les plantations, l’égalité salariale entre hommes et femmes, et la reconnaissance du statut des femmes de petits planteurs.

Une norme simplifiée

L’assemblée générale a également voté en faveur d’une norme simplifiée distincte « afin de permettre une meilleure inclusion des petits planteurs indépendants », qui sera développée par les membres de la RSPO dans les douze prochains mois, a indiqué l’Alliance. Elle précise que l’ensemble de ces nouveaux critères « prennent effet dès le vote de l’assemblée générale ».

Cet accord ne s’est pas fait sans peine : le géant suisse de l’alimentation Nestlé avait été mis à l’écart de la RSPO en juin en raison de divergences sur les moyens de parvenir à une huile de palme durable.

AFP