« Des températures extrêmement élevées et une alimentation en eau insuffisante pour les cultures ont caractérisé les saisons de croissance du blé d’hiver et des céréales de printemps en Russie européenne », informe la Commission européenne dans son bulletin mensuel « Mars » paru le 22 octobre 2018.
Des températures supérieures à la moyenne ont en effet prévalu en Russie européenne, en particulier dans le sud de l’Okrug. Les parties sud de l’Oural et de la Sibérie étaient elles aussi légèrement plus chaudes que d’habitude.
Les précipitations totales ont été inférieures à la moyenne dans la majeure partie de la Russie européenne entraînant une pénurie particulièrement d’humidité dans le sol dans la moitié sud.
Ainsi, les prévisions de rendement pour les céréales d’hiver et de printemps sont inférieures à celles de l’année dernière et sont proches ou modérément inférieures à la moyenne des cinq dernières années.
En blé tendre, le rendement serait de 3,46 t/ha, inférieur de 2,8 % par rapport à la moyenne quinquennale et de 17 % par rapport à 2017. Le blé de printemps est, quant à lui, en légère baisse de 5,7 % comparée à 2017 à 1,79 t/ha (+14 % par rapport aux cinq dernières années).
Avec 3,75 t/ha, le rendement en orge d’hiver serait inférieur de 10 % par rapport à l’an dernier. Celui d’orge de printemps serait en baisse de 18 % à 2,08 t/ha.
Le maïs grain a souffert lui aussi de l’insuffisance d’approvisionnement en eau au cours de la floraison dans la majeure partie du sud de la Russie (à l’exception du Okrug central), ce qui entraîne un faible rendement prévu. Il serait de 4,67 t/ha, soit –4,4 % comparés à 2017.