Les résultats des cultures d’hiver sont « décevants, celles-ci étant restées relativement saines jusqu’à la fin de cycle malgré un hiver froid, pluvieux, et des températures gélives dans le Nord-Est. Ainsi le rendement des pois d’hiver atteint 40 q/ha dans la moitié nord de la France mais seulement 30 q/ha dans le Sud, dans une fourchette allant de 20 à 60 q/ha. Quant aux féveroles d’hiver, elles ne dépassent pas les 30 q/ha.
Pois de printemps hétérogènes
Les pois de printemps présentent des résultats très hétérogènes. Explication : les mauvaises conditions d’implantation et les difficultés des plantes à mettre en place un système racinaire suffisant pour assurer leur alimentation. « Les premiers échos sont de l’ordre de 20 à 45 q/ha en moyenne selon les secteurs, l’écart allant d’une dizaine de quintaux à plus de 55 q/ha », chiffre Terres Inovia. Les féveroles de printemps sont en cours de récolte.
Au global, la production de pois protéagineux serait en baisse de 8 % par rapport à 2017, selon les chiffres d’Agreste au 1er août. En féverole, le rendement diminuerait de 4,4 % sur un an. Les surfaces de protéagineux ont reculé de 11,4 % sur un an, à 264 000 ha.