Le BRGM, Bureau de recherches géologiques et minières indique dans sa dernière note que durant le mois de juin 2018, les précipitations ont été contrastées : très excédentaires sur l’ouest du pays et la Corse-du-Sud avec des cumuls dépassant une fois et demie à localement quatre fois la normale, mais nettement déficitaires du département de la Manche au Nord et au Pas-de-Calais.

La première quinzaine du mois a été marquée par des passages pluvio-orageux très actifs, souvent accompagnés de grêle, la seconde quinzaine par une période souvent sèche. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie est proche de la normale.

Niveau des nappes hétérogène

Le niveau des nappes au 1er juillet 2018 est ainsi hétérogène d’une région à l’autre. Plus de la moitié des nappes (58 %) affichent un niveau modérément haut à très haut et un cinquième d’entre elles (20 %) affichent un niveau modérément bas à très bas. La part restante (22 %) se situe dans la moyenne.

« Cette situation confirme l’incidence notable de pluies qui se sont prolongées tard au printemps », analyse le BRGM. À l’exception de quelques secteurs, on note que les niveaux de nappes se situent globalement au-dessus des niveaux généralement observés en ce début d’été.

La tendance d’évolution du niveau des nappes traduit le passage progressif vers les plus basses eaux avec cependant encore un quart (24 %) des points orientés à la hausse, ce qui est assez exceptionnel pour ce début de période estivale. Le nombre de points dont la tendance d’évolution est orientée à la baisse de niveau a un peu diminué au 1er juillet à 56 % (pour 61 % au 1er juin).

Cette situation représente la période estivale des basses eaux. Les pluies de juin ont principalement bénéficié à la végétation, elles ont également soutenu la hausse des niveaux sur certains secteurs.

La situation des nappes au 1er juillet 2018 traduit le passage progressif vers la période des basses eaux, habituel en cette période estivale qui débute.