Dans un communiqué de presse, l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) encourage les agriculteurs à déclarer au plus tard au 30 juin leurs surfaces à l’ASPDT (1), pour se couvrir des préjudices liés aux maladies de quarantaine.
« La France bénéficie d’un territoire sain, connu et reconnu, pour la production de pommes de terre, souligne l’UNPT, qui s’occupe de la gestion opérationnelle de l’ASPDT. Pour autant, avec l’importation de plants étrangers, les échanges, le travail à façon, le déterrage… le risque n’est pas nul. En 2015, un cas a engendré un préjudice de 100 000 €. Cette année du plant étranger contaminé a été refusé à l’importation. C’est pourquoi nous vous encourageons à déclarer vos parcelles de pommes de terre. »
Modalités simples
La filière de la pomme de terre française a mis en place des dispositifs simples pour financer le Fond de mutualisation. Pour prétendre à une participation financière des pouvoirs publics à l’indemnisation, soit au niveau français, soit européen, la filière a intégré le dispositif du Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE).
Pour pouvoir être indemnisé des pertes de revenu dues à la destruction des lots contaminés par un parasite de quarantaine, vous devez obligatoirement répondre aux conditions suivantes :
- avoir déclaré l’intégralité des surfaces en pommes de terre (hors production de plants certifiés) pour le 30 juin 2018 à l’ASPDT ;
- l’affiliation est validée par le règlement de la cotisation sur la production de pommes de terre commercialisée.
L’ASPDT garantit la confidentialité totale des informations. Le programme étant cofinancé par des fonds publics, et la déclaration Pac faisant foi, chaque agriculteur déclarant des pommes de terre à la Pac doit être celui qui remplit le formulaire FMSE de déclaration des surfaces.
L’UNPT rappelle que la déclaration peut être faite directement en ligne sur ce lien (en vous connectant sur votre espace personnel) ou en remplissant le formulaire disponible sur le lien suivant.
Prophylaxie de tous les instants
Respect de la rotation des cultures, nettoyage des matériels, non-récupération de la terre chez son acheteur (négociant ou industriel), choix de la variété, gestion des repousses… l’UNPT rappelle par ailleurs qu’il existe de nombreux leviers pour limiter la pression parasitaire sur les cultures et se prémunir d’éventuels problèmes d’ordre sanitaire.
Les producteurs et l’ensemble des intervenants de la filière sont donc invités à consulter la plaquette, en téléchargement libre.
(1) Association sanitaire pour la section de la pomme de terre du Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental, créée en 2015, conjointement entre le GIPT, le CNIPT et l’UNPT.