Dans le cadre du dispositif des certificats d’économie des produits phytopharmaceutiques (CEPP), l’évaluation des produits, méthodes ou matériels permettant de réduire l’usage des phytos suit son cours. Après l’ajout de 5 actions répondant à cet objectif en mai dernier, 3 viennent d’être publiées, ce 3 août 2017, au Bulletin officiel du ministère de l’Agriculture. Cela porte à 28 le nombre d’actions validées, soit près de la moitié de la soixantaine annoncée.

Les actions nouvellement ajoutées reposent sur le choix de solutions de biocontrôle :

  • Une pour lutter contre les sclérotinias Sclerotinia sclerotiorum, S. minor et S. trifoliorum : avec le produit Contans, à base de spores du champignon parasite Coniothyrium minitans (homologué sur colza, tournesol, légumineuses, carotte, chicorée) ; et avec le produit Tri-soil à base d’un champignon antagoniste des Pythium et Rhizoctonia (Trichoderma atroviridae) (homologué sur cultures maraîchères, particulièrement carotte et laitue).
  • Une pour lutter contre les nématodes pathogènes en cultures légumières. Il s’agit de l’utilisation du produit Flocter (à base de Bacillus firmus), homologué sur carotte, aubergine, concombre, courgette, melon, pastèque, poivron, tomate, tabac, laitue, scarole, frisée, mâche, roquette et autres salades.
  • La dernière pour lutter contre les maladies du feuillage (oïdium et pourriture grise) en vigne. Il s’agit de l’utilisation du produit Armicarb (à base de bicarbonate de potassium entre autres, qui diminue la pression osmotique et perturbe le pH des pathogènes).

L’arrêté détaille aussi des modifications et ajouts de produits dans des actions déjà validées.

A noter. Vous pouvez retrouver le détail des fiches actions sur le portail Ecophytopic, classées par filières : grandes cultures, arboriculture, cultures légumières.

A.Cas.