Les semis d’orge de printemps évoluent de 30 à 35 % par rapport à la semaine dernière (39 % en 2017). Ils accusent surtout un retard dans l’Île-de-France (14 % contre 78 % en 2017) et dans le Centre (42 % contre 90 % en 2017).
En raison des conditions de semis difficiles, un report des surfaces d’orges de printemps vers le maïs sera peut-être observé, estime Catherine Cauchard, responsable de Céré’Obs chez FranceAgriMer, lors d’une conférence de presse à Paris le 15 mars 2018.
Les céréales d’hiver dans une bonne moyenne
Malgré le froid qui a ralenti le développement des cultures, « l’avancée des stades des céréales est dans une bonne moyenne », poursuit-elle. Pour la semaine du 6 au 12 mars, le baromètre Céré’Obs indique que sur l’ensemble de la France, 10 % des blés tendres ont atteint le stade de l’épi de 1 cm (7 % en 2017). Dans le détail, ils sont 34 % dans les Pays de la Loire, 23 % dans le Midi-Pyrénées, 14 % dans le Centre, 5 % en Champagne-Ardenne, 0 % dans les Hauts-de-France et en Lorraine.
Le stade de l’épi de 1 cm est atteint pour 7 % des orges d’hiver (6 % en 2017) et 13 % des blés durs (25 % en 2017). « Il est à noter qu’il reste encore 2 % des surfaces de blé dur à semer », précise Catherine Cauchard.
80 % des blés « bons à très bons »
Les conditions de culture sont en baisse par rapport à l’an dernier. « Il y a eu quelques pertes de pieds liés au trop-plein de précipitations, explique Catherine Cauchard. Concernant le froid, les dégâts restent très localisés car les transitions climatiques ont été douces. »
Pour le blé tendre, les conditions « bonnes à très bonnes » baissent de 81 à 80 % par rapport à la semaine dernière (contre 92 % en 2017). Pour l’orge d’hiver, elles évoluent de 79 à 78 % (87 % en 2017). Elles évoluent à la hausse pour le blé dur, de 75 à 77 % (81 % en 2017).