Ce sont les principales conclusions d’une étude sur le stockage des céréales dans l’Union européenne, commandée par le département de l’agriculture et du développement rural de la Commission européenne. Bien que l’ensemble des 28 états membres aient gagné en capacité de stockage entre 2005 et 2015, cette augmentation est très marquée en Europe de l’Est.
La Bulgarie a par exemple plus que doublé sa capacité de stockage sur la période (+ 57 % en Pologne, + 52 % en Lettonie). La France reste de loin le pays avec la plus grosse capacité (autour de 91 millions de tonnes en 2015), suivie par l’Allemagne (48 Mt) et l’Espagne (30 Mt). En Europe de l’Est, la Pologne (24 Mt), le Roumanie (23 Mt) et la Hongrie (20 Mt) se détachent.
Garantir la continuité des flux
L’étude identifie plusieurs moyens d’éviter les goulots d’étranglement, c’est-à-dire des obstacles à la capacité de garantir la continuité des flux de transport :
- Compléter les liaisons manquantes entre les principaux corridors (Baltique-Adriatique, Mer du Nord-Baltique, Rhin-Alpes et Rhin-Danube) ;
- Augmenter la capacité dans les sections critiques et les carrefours clés et les moderniser, améliorer le transport intermodal ;
- Harmoniser les normes technologiques.