Une demande croissante

Ces données devront être confirmées courant juin, dans la mesure où les plantations pour les récoltes principales commencent seulement. Cette augmentation s’alignerait sur la demande croissante du marché de l’industrie, et aurait pu être significativement plus importante sans les problèmes de disponibilité en plants rencontrée, indique le NEPG qui s’interroge par ailleurs sur la qualité et les calibres de certains plants emblavés.

 

Plus que les surfaces, c’est le rendement qui définit la production finale, ajoute le NEPG. « Le début des plantations de hâtives s’est déroulé conformément au planning habituel. Et, pour la récolte principale, les plantations vont se dérouler d’avril à mai, en fonction des conditions météorologiques à venir. » Le manque d’eau inquiète la plupart des pays producteurs : le cycle de végétation pourrait débuter avec un déficit hydrique « pour la troisième année consécutive ».

Pas d’inquiétude sur les prix

Les stocks actuels de pommes de terre sont inférieurs à la moyenne des cinq dernières années. Le NEPG est convaincu « que les prix actuellement pratiqués devraient rester relativement fermes d’ici à la fin de la campagne, même si les volumes contractés, en stock, sont là. C’est la date d’arrivée des hâtives et des primeurs qui fera la différence ». Le Groupement appelle les producteurs à faire preuve de vigilance quant aux contrats signés.

Vers la fin du CIPC

Le CIPC, un anti-germinatif, pourrait être interdit d’ici à l’été 2020. En attente du verdict final de l’Europe, l’ensemble de la filière des cinq pays se prépare à l’après CIPC. « Un challenge majeur, alors que plus de 20 millions de tonnes de pommes de terre destinées à l’industrie, au marché frais intérieur et à l’exportation y sont stockées chaque année », précise le NEPG. Les pays producteurs travaillent de concert à la recherche d’alternatives au produit.