En 2019, l’activité de la Sica de Saint-Pol-de-Léon a connu une progression de 14 % avec un chiffre d’affaires qui s’établit à 221 millions d’euros. « La meilleure année de ces 10 dernières années », a expliqué son président Marc Keranguéven le 15 juin 2020 à la presse. Il présentait les résultats de la coopérative légumière lors d’une conférence de presse faisant suite à l’assemblée générale qui s’est tenue en visioconférence.

 

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Une demande soutenue

Et cette tendance semble se poursuivre malgré la crise sanitaire du Covid-19. Au 31 mai 2020, le chiffre d’affaires cumulé depuis novembre est en progression de 5 %, essentiellement grâce à une demande soutenue de légumes de base tels que le chou-fleur, les tomates, l’endive (+8 %).

 

Les légumes orientés vers la restauration hors foyer (salade, minilégumes) ont souffert. L’horticulture a subi de plein fouet les conséquences du coronavirus avec la fermeture des jardineries (–6 %). « Le confinement a permis de mesurer l’avantage d’être implantée sur tous les circuits de distribution et la force de frappe d’un réseau de 70 négociants », a rappelé Olivier Sinquin, le directeur de la coopérative.

 

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Le confinement a également boosté les ventes de panier de légumes frais sur la plateforme Amazon. La Sica teste ce dispositif depuis septembre 2019. « Nous sommes passés à 100 colis par jour, soit le nombre réalisé sur les trois derniers mois, a précisé Marc Keranguéven. Une tendance intéressante mais contrariée par la fermeture de plusieurs plateformes du géant de la vente en ligne. Depuis le déconfinement et le retour au travail, les commandes se sont réduites avec 5 à 10 colis par jour.

Une nouvelle plateforme de conditionnement

Après 8 années de procédures judiciaires, les travaux de la nouvelle plateforme de conditionnement de Vilar Gren à Saint-Pol-de Léon ont pu démarrer en 2019. Les premières livraisons devraient avoir lieu à l’automne 2020. Cette plateforme regroupera 60 % de l’offre de légumes frais et permettra de réduire de 47 % le nombre de camions sur les routes. « C’est une composante majeure de notre compétitivité », a assuré Marc Keranguéven.