L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV) s’est félicitée dans un communiqué paru le 30 mars 2017 des recommandations de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) concernant les techniques d’édition des gènes, comme la technique Crispr-cas 9.

Elle note « avec intérêt » que l’OPECST propose de développer les recherches sur les nouvelles biotechnologies et de relancer les expérimentations en plein champ sur des plantes améliorées par des techniques de transgénèse ou des techniques de modification ciblée du génome. « II serait en effet dramatique que la recherche française, publique ou privée, continue d’être bridée dans leur utilisation comme c’est le cas actuellement », écrit l’AFBV.

Réponse claire

L’IBV (Initiatives Biotechnologies Vertes) salue également les conclusions de l’OPECST. Dans un communiqué paru le même jour, elle se félicite que « l’OPECST apporte ainsi une réponse claire alors même que la cour de justice de l’Union européenne doit prochainement statuer sur le devenir de la mutagenèse ». Pour l’organisation, « ces méthodes d’édition du génome et en particulier la mutagenèse dirigée peuvent contribuer à améliorer la compétitivité de l’agriculture française dans sa diversité. »

I.E.