D’après le NEPG (1), la hausse annoncée des surfaces de pommes de terre pourrait être moindre qu’initialement envisagée. « Dans tous les pays de la zone NEPG, exception faite de la Grande-Bretagne, il y a un sérieux manque de plants (ou des plants trop chers) pour produire des pommes de terre pour l’industrie de la transformation… », précise le syndicat européen dans un communiqué publié ce jeudi 9 février 2017.

Le NEPG rappelle que les transformateurs ont encore augmenté de 700 000 à 800 000 tonnes leurs capacités de transformation. Les prix des contrats, quant à eux, ont augmenté de 20 à 30 €/t pour les variétés les plus hâtives à livrer à la mi-juillet, et entre 10 et 15 €/t pour les variétés plus tardives.

Combler le manque de plants

Les producteurs, les négoces et l’industrie cherchent des alternatives pour tenter de combler le manque de plants : utilisation du tout petit plant (25–28 mm), coupage de plants, utilisation de nouvelles variétés, utilisation de variétés à double fin ou utilisées pour la production de fécule… « Les producteurs doivent gérer cette situation et les risques (suivi des cultures, conservation) avec vigilance afin de produire la haute qualité désirée », s’inquiète le syndicat.

« Les cours élevés actuels sur le marché libre, tout comme l’état du marché à terme, montrent bien la tension sur le marché », explique le syndicat, qui s’attend à des stocks de la mi-campagne particulièrement bas.

C.L.J.

(1) Groupe des producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen/North- Western European Potato Growers.