« Nous avons peine à croire que des « mesures consensuelles » puissent être prises au sein d’une commission dont la composition laisse peu de place à la société civile. Cependant, nos organisations se rendront sur place pour faire part de leurs attentes en matière de protection de la santé et de l’environnement. Elles ne manqueront pas de montrer qu’elles ne sont pas là pour cautionner un texte qui ne protège en rien les personnes exposées ainsi que les milieux et la biodiversité. »

Une rencontre demain au ministère

Le message lancé Générations futures ce 8 novembre 2016 est clair. Pas question pour l’ONG de faire de la figuration lors de la rencontre prévue ce mardi au ministère de l’Agriculture. Elle a bien l’intention de porter ses revendications. « L’évolution de cet arrêté est très importante car elle peut soit améliorer le sort de milliers de Français et la qualité de nos eaux au regard de l’exposition aux pesticides soit au contraire amplifier les effets néfastes de ces toxiques », estime-t-elle.

Générations futures souligne qu’elle ne disposait « toujours pas, jusqu’à ce matin, d’informations officielles nous permettant de savoir quel serait le projet d’arrêté qui nous serait proposé. À 10 heures ce jour, nous avons enfin reçu un mail avec en pièce jointe une note concernant l’arrêté de 2006. Nous « débattrons » donc d’un texte que nos organisations n’ont eu de cesse de critiquer […] et qui aurait mérité un réel toilettage […]. »