La notion est nouvelle et pour le moins floue pour le moment. Mais la section environnementale du Conseil économique, social et environnemental (Cese) entend bien la porter et l’intégrer aux futures politiques publiques : la « justice climatique » qui consiste en premier lieu « à limiter des inégalités déjà existantes ou nouvelles générées par le réchauffement planétaire », a fait l’objet d’un premier avis, présenté et adopté le 27 septembre 2016.
Opérer des sélections génétiques
L’amélioration « des capacités de stockage et de transfert des eaux de surface » concourt ainsi à une meilleure justice climatique, selon le Cese, qui recommande par ailleurs, pour le secteur de l’agriculture, de développer les rotations/associations de cultures, de favoriser les espèces les plus résistantes et d’opérer des sélections génétiques. Il pousse aussi à structurer le secteur, à soutenir la capacité d’adaptation des producteurs et à mieux valoriser les opportunités agricoles liées aux évolutions climatiques.
L’agriculture, parmi les secteurs les plus touchés
En France, les conséquences du réchauffement climatique seront surtout importantes pour l’agriculture, l’aquaculture et la sylviculture, et de façon peut-être plus proche, pour la viticulture, indique encore le Cese, qui désigne l’Alsace, la Paca, l’Ile-de-France, la Bretagne, comme les régions métropolitaines les plus exposées aux risques climatiques.