Dans un communiqué paru le 6 septembre 2016, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, se félicite de la signature de l’accord interprofessionnel entre les planteurs de betterave et les fabricants de sucre, pour la période 2017-2020.

Cet accord autorise les négociations collectives au niveau de chaque entreprise et jette les bases des nouveaux contrats types entre le producteur de betteraves et l’industriel, contrats dans lesquels figureront tous les éléments de fixation du prix de la betterave.

Une interprofession unique

Autre nouveauté : la refonte de l’Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS), qui s’affirme désormais comme interprofession unique de la filière. Selon le ministre de l’Agriculture, cet accord est le fruit d’un « travail de concertation » mis en place après la publication des recommandations du rapport sur « les perspectives du secteur sucrier français après la fin des quotas européens en 2017 » remis à l’automne 2015.

« Un atout » face à l’ouverture des marchés

« Une véritable dynamique de filière s’est enclenchée et a permis de surmonter les divergences, pour aboutir à des relations rénovées entre planteurs et fabricants, en cohérence avec le nouveau contexte économique et réglementaire », se réjouit Stéphane Le Foll.

« Cette organisation collective constituera un véritable atout pour faire face à l’ouverture des marchés et surtout en tirer pleinement parti et je souhaite qu’elle puisse servir d’exemple », a indiqué Stéphane Le Foll aux participants de la réunion qui s’est tenue le 5 septembre avec l’ensemble des représentants de la filière française de la betterave à sucre (planteurs de betteraves, entreprises sucrières et utilisateurs de sucre).

I.E.