« Nous demandons à Greenpeace et à ses partisans de réexaminer l’expérience acquise par les agriculteurs et les consommateurs du monde entier avec des cultures et des aliments améliorés grâce aux biotechnologies, à reconnaître les résultats des organismes scientifiques compétents et des agences réglementaires, et d’abandonner leur campagne contre les OGM en général et contre le riz doré en particulier », écrivent les signataires.
Appel aux gouvernements du monde entier
Ils appellent les gouvernements « à désavouer la campagne de Greenpeace » et faire « tout ce qui est en leur pouvoir » pour « accélérer l’accès des agriculteurs à tous les outils de la biologie moderne ». Publiée sur le site supportprecisionagriculture.org, la lettre est notamment signée par quatre Français : Claude Cohen-Tannoudji (physique) Roger Guillemin (médecine), Serge Haroche (physique) et Jean-Marie Lehn (chimie).
Les signataires relèvent que « toutes les agences scientifiques et réglementaires dans le monde ont établi de manière répétée et cohérente que les cultures et les aliments améliorés grâce aux biotechnologies sont aussi sûrs, sinon plus, que ceux provenant de toute autre méthode de production ».
Greenpeace persiste
Dans une réaction depuis Manille, Greenpeace rejette les accusations concernant le riz doré, soulignant que selon l’Institut international de recherche sur le riz, son efficacité pour combattre la carence en vitamine A « n’avait pas été prouvée. Les sociétés font le forcing sur le riz doré pour ouvrir la voie à une approbation globale d’autres cultures génétiquement modifiées plus rentables. »