Les surfaces sont en augmentation de près de 10 % avec 1,94 Mha, un record sur les cinq dernières campagnes. Les variétés d’hiver dominent avec 1,3 Mha, mais celles de printemps enregistrent la plus forte hausse avec près de 637 000 ha contre 484 000 l’an dernier. Les orges de printemps ont profité de la baisse des surfaces de colza.
Les rendements progressent avec une moyenne nationale proche de 71 q/ha (63 en 2018) et un très faible écart entre les types printemps et hiver. La production nationale est en hausse à 13,74 Mt contre 11,17 Mt en 2018.
Avec des surfaces à peu près identiques à celles de l’an dernier (12,25 Mha), la production de l’UE est aussi en augmentation à 63 Mt (57 en 2018) malgré une chute de près de 40 % en Espagne.
Après cinq années de déclin, la production mondiale est proche de 156 Mt (140 en 2018). Cette abondance des disponibilités impacte le niveau des prix. Alors qu’ils étaient comparables à ceux du blé et du maïs sur la campagne précédente, ils ont chuté d’environ 15 %, redonnant de la compétitivité à l’orge en alimentation animale. En revanche, l’écart de prix entre la fourragère et la brassicole, autour de 20 €/t, est actuellement presque nul.