Les conditions météo défavorables de septembre 2018 ont pénalisé les surfaces. Celles-ci chutent de 30 %, passant de 1,62 Mha à 1,11 Mha. Le rendement moyen national 2019 (31 q/ha) évolue peu par rapport à 2018. La production globale s’effondre à 3,5 Mt, contre 4,98 en 2018. Même constat en Allemagne où les surfaces régressent à 862 000 ha, pour un volume de 2,87 Mt. En Roumanie, la surface et la production sont divisées par deux.

Avec 16,8 Mt en 2019, l’UE voit sa production en baisse de 3 Mt et 5 Mt par rapport à 2018 et 2017. Pour faire face à ses besoins, elle devra importer près de 6 Mt, en partie d’Ukraine et du Canada. Cependant, en raison d’une baisse de 9 % des superficies, à 8,5 Mha, le volume canadien de canola est annoncé en recul de 1 Mt par rapport à 2018. Au niveau mondial, la production serait de 68,5 Mt, contre 72 et 75 Mt lors des deux campagnes précédentes.

Afin de maintenir son activité de trituration à environ 4,2 Mt, la France serait importatrice nette d’environ 0,7 Mt, alors qu’elle était exportatrice de 0,72 Mt en 2018-2019. FranceAgriMer prévoit un stock de fin de campagne au plus bas depuis cinq ans, à 123 000 t.