La chaleur de l’été a engendré l’apparition de repousses dans des parcelles de pommes de terre non irriguées, notamment en région Hauts-de-France. Les variétés demi-tardives, destinées à la transformation industrielle, sont les plus touchées. « Les tubercules ont arrêté de grossir dans les buttes, du fait des fortes températures en juillet, parfois supérieures à 25 °C, explique Michel Martin, d’Arvalis. Puis, à la faveur de quelques pluies orageuses, des pommes de terre de deuxième génération ont été initiées. Elles risquent de s’alimenter progressivement à partir de la première génération. »

Ce phénomène physiologique est susceptible d’entraîner une baisse de la teneur en matière sèche des tubercules initiaux qui, dans les cas les plus graves, deviennent vitreux et impropres à toute utilisation. Le lot présente un risque de liquéfaction totale ou partielle pendant la conservation.

Arvalis recommande dans ce cas de réduire la durée de maintien dans le sol après défanage, pour limiter la vitrosité si les tubercules de première génération correspondent à des calibres commercialisables, et d’assurer une vente rapide.