« La Coordination rurale a tenté de bloquer la Sica (1) Nord Céréales, implantée sur le port de Dunkerque », souligne dans un communiqué ce 17 janvier 2019, la société, troisième silo portuaire de France. Le 16 janvier, La Coordination rurale manifestait au port de Dunkerque, marquant leur opposition contre les importations de maïs ukrainien.
« 100 000 tonnes de maïs vont transiter dans le port de Dunkerque, à l’exercice 2018-2019. Ce chiffre est bien éloigné du 1 million de tonnes avancé par la Coordination rurale », explique Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales.
Maïs non-OGM
Nord Céréales précise également que le maïs importé par la société provient de la Bulgarie et de la Roumanie, dont la qualité et la traçabilité sont garanties par des contrôles réalisés par des organismes certifiés au départ et à l’arrivée au port de Dunkerque. Joël Ratel affirme que leurs importations de maïs « sont non-OGM et respectent les normes européennes et standards établis ».
« Sauvegarder les résultats économiques »
Dans son communiqué, Nord Céréales explique que son entrée récente dans la diversification de ses services (maïs, pellet de bois, engrais) fait face aux années fluctuantes du marché de l’exportation. « L’importation permet de sauvegarder les résultats économiques de Nord Céréales, société de services dont les actionnaires sont les négociants et les coopératives agricoles, donc les agriculteurs français ».
« Pour rappel : afin de répondre à la demande du marché français et européen, l’Europe importe chaque année 20 millions de tonnes de maïs. Dans un marché mondialisé, les importations récurrentes n’ont pas d’impact sur les prix du marché. Les industriels ont besoin distinctement de maïs et de blé. »
(1) Société d’intérêt collectif agricole