Avec une montée record du mercure durant chacun des mois de janvier à août, la température à la surface des terres et des océans a été 0,94°C supérieure à la moyenne du XXe siècle (qui était de 13,9°C), surpassant le précédent record de 2015 de 0,04°C, a précisé la NOAA.

Dans une analyse séparée des relevés de températures mondiales, la Nasa a également déterminé que 2016 a été l’année la plus chaude sur le globe en 136 ans. Depuis le début du XXIe siècle, la planète a enregistré cinq années de chaleur record, en 2005, 2010, 2014, 2015 et 2016.

« Même si on ne prend pas en compte le réchauffement dû à l’influence d’El Niño, 2016 reste l’année la plus chaude de l’histoire moderne », pointe le professeur Piers Forster, directeur du Centre international Priestley pour le climat à l’Université de Leeds, au Royaume-Uni.

+1,43 °C à la surface des terres

Pour l’ensemble de 2016, la température à la surface des terres a été 1,43°C supérieure à la moyenne du XXe siècle, soit la plus élevée depuis 1880, battant le précédent record de 2015 de 0,10°C, a précisé la NOAA.

Le mercure a atteint des niveaux sans précédent, notamment dans l’est de la Russie, dans l’extrême ouest du Canada, une partie de l’est des États-Unis, la plupart de l’Amérique centrale, le nord de l’Amérique du Sud ainsi qu’en Afrique de l’Ouest, dans des parties de l’Asie du Sud et des régions de l’Australie, surtout le long de la côte nord et orientale.

L’Alaska a connu son année la plus chaude depuis le début des relevés dans cet État en 1925.

+0,75 °C à la surface des océans

La température à la surface des océans en 2016 s’est elle située 0,75°C au-dessus de la moyenne du XXe siècle, ce qui en a fait la plus chaude de la période 1880-2016. Elle n’a toutefois surpassé le précédent record établi en 2015 que de 0,01°C.

Les températures sur les mers et océans ont été particulièrement élevées l’an dernier dans le nord du Pacifique près de l’Alaska, dans la mer de Béring, des parties du centre-ouest de l’Atlantique et l’est de l’océan Indien.

Les records de froid ont seulement été mesurés dans les eaux à l’est du détroit de Drake, près de la péninsule Antarctique, où les températures sont beaucoup plus basses que la moyenne depuis la fin de 2013.

D’après l’AFP