Le chauffage au bois reste la première énergie renouvelable en France selon le Syndicat des énergies renouvelables (Ser). Alors que RTE a annoncé de possibles tensions sur les réseaux électriques cet hiver, le Ser a appuyé lors d’une conférence de presse le 15 novembre, l’importance de ce moyen de production de chaleur pour réduire les consommations électriques. Le coût de cette énergie ressort comme un argument fondamental pour les consommateurs.
Le prix de la bûche est de 4 centimes (cts) par kilowattheure (kWh) contre 15,55 cts/kWh pour le chauffage électrique. Cette logique est d’autant plus vraie en milieu rural ou le bois est plus accessible voire présent sur les exploitations agricoles. Le stockage du bois est également plus facile. « On constate une différence dans le nombre d’installations avec granulés ou bûches entre le milieu urbain et rural, explique Michel Antherieu, président de la commission chauffage au bois du Ser, en milieu rural les inserts installés sont souvent plus gros. »
Les rendements énergétiques progressent
Autre avantage de ce moyen de chauffage avancé par le Ser, le rendement énergétique des appareils a augmenté de 30 % en 10 ans. Il dépasse aujourd’hui 70 % contre 40 % pour un foyer ouvert. Les innovations ont aussi permis de réduire drastiquement les émissions de monoxyde de carbone et de particules fines. Pour preuve, le Ser explique que la consommation de bois n’a pas augmenté alors que le nombre d’installations de chauffage au bois a augmenté d’un demi-million en trois ans.