Bergmann a profité d’Innov-Agri pour dévoiler la future génération d’épandeurs à fumier. Présentée sur Agritechnica 2023 à l’état de prototype, l’Xpert a refait surface à Essigny-le-Grand. Destiné à remplacer la série TSW, l’Xpert est ici présenté à l’état de présérie. L’engin exposé sur Innov-Agri est un Xpert 2.16, c’est-à-dire une version 16 tonnes. Au total, la série qui sera commercialisée officiellement au début de 2026 comportera 11 modèles de 10 à plus de 23 m³, avec un, deux ou trois essieux.
Absence de châssis
La spécificité de la série Xpert par rapport à la TSW est l’absence de châssis. Ce dernier est remplacé par une caisse autoportante formée à la plieuse qui supporte l’ensemble de la charge. La seule poutre présente sur l’épandeur est celle de l’essieu. Entre cette poutre et l’essieu, Bergmann dispose les pesons. Il peut ainsi s’affranchir de la présence d’un faux châssis pour la pesée. Cette nouvelle configuration permet de limiter la hauteur de la machine ainsi que son poids à vide, et donc d’augmenter sa charge utile. De même, il y a moins d’accumulation de fumier sous la caisse au niveau des barrettes du tapis. Sur les plus grands modèles, il est possible de monter des roues en 30,5.
À l’avant, le timon a été revu. Il est plus étroit et propose un angle de braquage plus important. Les essieux directeurs sont gérés par Isobus avec un gyroscope et un capteur d’accélération. Il n’est donc plus nécessaire d’atteler la petite rotule K50.
Au niveau de la table d’épandage, Bergmann propose de solution avec la table à plat dont le diamètre passe de 1 à 1,10 m de diamètre et la table V-Spread à plateaux inclinés. La tôle de point de chute a été modifiée afin d’offrir plus de latitude dans les réglages. Sur les modèles à grand volume, la hauteur de la porte-guillotine atteint désormais 1,70 m, contre 1,50 m sur les TSW. Il est possible de monter des rehausse hydrauliques de 30 ou 50 cm.
Plus d’automatismes
L’Xpert intègre la même régulation que le TWS mais bénéficie désormais de la fonction Isobus avancée TIM. La vitesse d’avancement du tracteur peut ainsi être gérée automatiquement en fonction du rythme du fond mouvant. En fourrière, l’engagement et l’arrêt de la prise de force sont gérés automatiquement.