Dans ce rapport de l’USDA, les surfaces de blé d’hiver aux Etats-Unis ont été révisées au plus bas depuis 1909, à 30,8 millions d’acres (12,4 millions d’hectares), un chiffre toutefois « légèrement au-dessus des attentes des traders », rappelait le cabinet Agritel dans une note diffusée lundi.

Stocks en baisse

Les stocks des principaux pays exportateurs ont eux été revus en baisse de près de deux millions de tonnes (59,4 millions de tonnes), ce qui a permis aux cours du blé de clôturer en hausse à Chicago.

 

« Beaucoup de chiffres, mais rien de palpitant », estimait pour sa part le cabinet Inter-Courtage, soulignant que « les baisses de récolte de blé en Russie et en Australie entraînent des baisses d’exportations dans ces pays, ce qui bénéficie à l’Union européenne et à l’Ukraine. »

Baisse des exportations américaines de maïs

Concernant le maïs, « la baisse des exportations américaines bénéficie aussi à l’Union européenne et à l’Ukraine », ajoutait le cabinet nordiste de courtage.

 

Vers 17h30, sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l’échéance de mars, à 192,75 euros, et 1 euro sur celle de mai, à 191,25 euros.

 

En revanche, la tonne de maïs, reculait de 50 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 172,50 euros, et de 0,25 centimes d’euro sur celle de juin, à 176,25 euros.