Le niveau de l’offre est un peu plus élevé en ce début d’année, mais les stocks ne sont pas aussi abondants que l’an passé. L’activité commerciale reprend sans pression particulière et sur les mêmes bases qu’en fin d’année. Les vaches charolaises R se maintiennent dans une fourchette allant de 3,50 à 3,65 € et les jeunes vaches viandées U sont vendues entre 3,70 et 3,90 €. Dans la viande de haut de gamme (parthenaises, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), la demande est normale et les tarifs sensiblement reconduits. Les génisses blondes d’Aquitaine U de plus de 450 kg de carcasse se vendent de 4,30 à 4,80 €. Les génisses et vaches très bien conformées et lourdes (+500 kg) se valorisent de 4,50 à 5 €.

 

Dans les réformes laitières, l’équilibre offre/demande permet un écoulement encore assez régulier. Les vaches prim’holsteins de milieu de gamme (P=) se vendent dans une fourchette allant de 2,35 à 2,50 €, suivant le poids et la finition. Elles montent de 2,55 à 2,65 € dans les P+/O– lourdes en livraison directe abattoir. Les vaches normandes et montbéliardes O=/O+ se situent entre 3,05 et 3,15 € pour les bonnes et de 2,80 à 3,00 € pour les ordinaires.