L’organe de Bioline by Invivo affecté à l’agriculture de précision, Be Api, a lancé au 1er janvier 2025 un nouveau service, « Be Api Rendement », qu’il a présenté au Salon de l’agriculture le 26 février 2025. Ce service exploite les cartes de rendement produites par les moissonneuses équipées pour affiner les recommandations de fumure la campagne suivante.
Une nouveauté qui pourrait permettre de conforter les gains de rentabilité observés par Be Api, qui en a relevé dans 75 % des quelque 2 500 exploitations ayant eu recours à ses services. Be Api parle de gains significatifs, avec par exemple +35 à 150 €/ha (hors investissement dans le matériel de précision) en blé tendre, et +331 à 347 €/ha en betterave avec le pilotage de l’azote et de la fumure de fond dans le Grand Est. Ces résultats expliquent la croissance du marché de l’agriculture de précision, selon Olivier Descroizette, directeur général de Be Api. Ce dernier a progressé de 20 % en sept à huit ans, a-t-il chiffré.
+ 120 à 478 €/ha avec la modulation de l’irrigation
Be Api travaille aussi sur trois autres nouveautés, qui pourraient sortir dès la prochaine campagne : Be Api Potentiel Irrigation, Be Api Fertilité Prairie et Be Api Potentiel et Fertilité Vigne. La première est testée depuis deux ans sur maïs dans le Sud-Ouest où elle a permis des gains de 120 à 478 €/ha (hors investissement dans le matériel de précision), a présenté Be Api. Des économies qui permettent « rapidement » de rembourser les investissements dans du matériel d’irrigation compatible avec la modulation des apports, estime Olivier Descroizette.
La deuxième nouveauté permet des gains substantiels de rendement, assure Be Api. « On voit que dès que l’on pilote la fertilisation des prairies, on augmente le rendement. On est en capacité [dans certains cas] de multiplier par trois le tonnage en matière sèche », a souligné le directeur général.
Le diagnostic proposé par Be Api, qui précède la phase de conseil, coûte à l’exploitation 80 à 180 €/ha. L’entreprise affiche un résultat net positif depuis quatre ans, preuve « que l’agriculture de précision est un sujet qui fonctionne et qui permet d’apporter de la valeur ajoutée », a ajouté Olivier Descroizette.