« Le transport des animaux de boucherie en temps de canicule à l’intérieur de camions de marchandises pendant des heures voire plusieurs jours est inacceptable », a écrit la Fondation dans un communiqué adressé mercredi, le 1er août 2018, à Stéphane Travert.

« 8 heures par jour » au maximum

Les défenseurs des animaux réclament « la limitation des transports à 8 heures par jour et l’arrêt des exportations d’animaux vivants hors Union européenne » en appelant « à la responsabilité de l’ensemble des pays de l’Union Européenne ».

« Durant des milliers de kilomètres, ils subissent des conditions terribles, surtout lors des fortes chaleurs : entassés dans des camions surchargés, épuisés et déshydratés, beaucoup d’entre eux succomberont dans les pires souffrances lors de ces longs trajets », pointe la Fondation.

En début de semaine, l’association a déjà communiqué sur ce sujet, annonçant qu’un camion de bovins a été « coincé à la frontière bulgaro-turque pendant 11 jours […] sous plus de 30 degrés ». C’est un sujet sur lequel la fondation est en veille permanente.

Abattre sur place

Cela fait dix ans que sa Fondation réclame « qu’on abatte les animaux sur place et que ce soient les carcasses qui soient transportées dans des camions réfrigérés au lieu de leur imposer ces voyages de plus de mille kilomètres vers leur mort », estime Reha Hutin, sa présidente.

L’association relate d’ailleurs une autre pétition lancée en septembre dernier et remise à la Commission Européenne. « Toujours sans effet, on ne peut admettre ces atrocités, s’insurge-t-elle. Il est temps que l’opinion publique dans le monde se fasse entendre par ses dirigeants ! »

AFP