Engagée depuis le début de 2020 avec l’ensemble des entreprises adhérentes et des partenaires de la filière, l’UIPP dessine sa feuille de route pour 2030 au travers de trois thématiques principales : la souveraineté alimentaire, la recherche et innovation et les métiers, en renforçant notamment la capitalisation, les échanges entre acteurs et les démarches d’accompagnement des agriculteurs.
« Toutes les formes d’agriculture doivent être accompagnées et pour répondre efficacement aux enjeux de durabilité, le combinatoire est une stratégie à déployer », insiste Bruno Baranne, président de l’UIPP.
Ainsi, l’UIPP se positionne sur des innovations dans le champ du numérique, des biotechnologies, de la robotique, de nouvelles formulations de produits, du biocontrôle… Tout en prenant en compte des enjeux environnementaux comme le changement climatique et le stockage du carbone.
Des défis à relever face aux évolutions réglementaires
Afin de préserver « un cadre concurrentiel équitable » et « ne jamais laisser les agriculteurs sans solution », les stratégies doivent se déployer à l’échelle européenne, « où les réglementations ont plus de chance d’être stables et prédictibles », souligne Eugenia Pommaret.
La mise en œuvre opérationnelle du plan protéines est un exemple concret : si des impasses techniques venaient à apparaître, des solutions efficaces et rapidement disponibles pour les agriculteurs seraient alors nécessaires.
Les discussions européennes autour du Green Deal, du Farm to Fork, de la réforme de la Pac et de leurs déclinaisons françaises sont des enjeux importants sur lesquels l’UIPP est attentive.
Un axe fort autour des bonnes pratiques et du numérique
Une refonte totale du site internet de l’UIPP a été entreprise pour un marquage plus fort du numérique autour des bonnes pratiques d’utilisation des produits.
« Avec 130 000 pages lues par an et une bonne représentativité de l’espace phytopratique, il était important d’engager une amélioration », explique Julien Durand-Réville, responsable en charge de la santé et de la prévention à l’UIPP.
Ainsi, des programmes d’e-learning, des tutoriels vidéos et des fiches de bonnes pratiques sont proposés sous un nouveau format, ainsi que l’outil phytotest permettant de tester ses connaissances sur des modules spécifiques.
Charlotte Salmon
il faudrait arrêter de compter les produits de biocontrôle comme produits phyto et plutôt parler de produits chimique en comparaison au biocontrôle ; et là on verrait la vraie baisse des produits phyto chimique de synthèse