« Dans un climat d’incertitude politique, les deux présidents ont confirmé leur volonté partagée pour une Pac ambitieuse : l’agriculture européenne ne doit pas « payer le prix » dans le difficile contexte politique du Brexit et d’autres crises géopolitiques. Les agriculteurs ne devraient pas être pénalisés parce que l’UE est confrontée à de nouveaux défis, nécessitant le développement de nouvelles politiques communautaires. Le budget de la Pac doit donc être au minimum maintenu en termes réels », ont demandé les deux présidents.

Réflexions approfondies sur les outils de gestion des risques

DBV et FNSEA font un « constat commun » : « Aujourd’hui, dans le cadre des négociations sur le projet Omnibus, et à plus long terme, dans le cadre de la future Pac, la question de la stabilité des revenus des agriculteurs se pose de manière stratégique. » Par conséquent, les deux organisations demandent que « la Pac reste dotée d’un premier pilier fort, pour renforcer la résilience et permettre aux agriculteurs de faire face à la volatilité des marchés et à des risques accrus ».

« Plus précisément, dans un contexte de volatilité accrue des prix et de crises liées aux aléas climatiques ou sanitaires, les paiements de base ont un rôle à jouer : au sein du premier pilier de la Pac, les paiements directs sont une contribution essentielle à la sécurisation des revenus des agriculteurs, détaille le communiqué. Cependant, 2016 a prouvé qu’ils n’étaient pas suffisants pour sécuriser les revenus des agriculteurs et qu’il est nécessaire de conduire des réflexions approfondies sur les différents outils de gestion des risques pouvant renforcer la résilience des exploitations agricoles. »