Un arrêté du 10 juin 2022 déclare l’état de catastrophe naturelle dans 19 départements, pour des inondations ou des coulées de boue survenues entre le 3 et le 5 juin 2022. À compter de la publication au Journal officiel, l’assuré dispose d’un délai maximal de dix jours pour déclarer son sinistre à son assurance.

L’arrêté précise que « les dommages provoqués par la grêle et les vents violents sont exclus de la garantie « catastrophes naturelle ». Ils sont couverts par la garantie « tempête, neige et grêle » des contrats d’assurance dommages aux biens ».

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Plus de 3 800 déclarations de sinistres

À ce titre, à la date du 9 juin 2022, Groupama a déclaré avoir enregistré plus de 2 700 déclarations de sinistres, pour un coût estimé d’au moins 16,6 millions d’euros. De son côté à la même date, Pacifica a indiqué à La France Agricole avoir recensé 1 100 dossiers de sinistres sur récoltes.

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« Cela correspond à 4 % de notre portefeuille fortement impacté. À cela s’ajoute les nombreux dégâts qui concernent aussi bien les cultures que les habitations, bâtiments agricoles ou véhicules », a précisé Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture et de la prévention de Pacifica.


« Plus que jamais la réforme [NDLR : du système de gestion des risques et de l’assurance récolte] est d’actualité pour rendre la couverture des risques plus accessible pour les agriculteurs », a-t-il ajouté.

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Marie Salset