À court terme, il est indispensable d’assurer une meilleure diffusion du « contrat socle », a indiqué le ministère de l’Agriculture à l’issue d’un comité supérieur d’orientation de l’économie agricole (CSO) spécialement affecté à la gestion des risques en agriculture, le 29 septembre 2016. Des propositions d’adaptation des dispositifs existants ont été faites pour engager une dynamique, qui seront développées le 18 octobre, au CNGRA (Comité national de gestion des risques agricoles). Cette question sera à l’ordre du jour du prochain comité des gestions des risques en agriculture qui se tiendra le 18 octobre.

Contrat « light » encore peu diffusé

Pour rappel, le « contrat socle » est une assurance récolte « light », qui couvre l’ensemble des cultures d’un même bloc (grandes cultures, vignes, prairies) avec une franchise de 30 % et un coût modéré, subventionné jusqu’à 65 %. Lancé en remplacement de l’assurance multisrisques climatiques en 2016, le produit a connu un succès limité mais « a permis d’enrayer la baisse des surfaces assurées », soutient le ministère.

Dispositif complet

Stéphane Le Foll avait commandé en septembre une étude complète au CGAER sur les outils de gestion des risques. Il a annoncé la mise en place d’un groupe de travail « à haut niveau » du CSO pour imaginer l’articulation entre les différents outils de gestion des aléas, sur l’amélioration des dispositifs de prévention des déséquilibres de marché, sur la question de l’épargne de précaution, et sur le renforcement des approches collectives.

S.B.