« Le retour sur investissement des engrais azotés bio achetés à l’extérieur est aléatoire. La biodisponibilité au moment opportun dépend en grande partie du climat.

Par ailleurs, nous manquons encore de références pour piloter précisément ces apports. D’après nos études, les conduites économes en intrants sont souvent moins risquées financièrement pour une rentabilité équivalente. Certaines variétés sont beaucoup moins exigeantes que d’autres à niveau de production identique. Les itinéraires économes s’appuient aussi sur des cultures peu productives mais à forte valeur ajoutée. Je pense aux lentilles, aux haricots, au chènevis, au petit épeautre, au sarrasin, aux variétés anciennes de blé, à l’orge de brasserie, au seigle... »

 

Benoît Coiffier,

conseiller

technique

grandes cultures

bio en Normandie

(membre de la Fnab)