, l’AGPB, avec la FNSEA, JA, et la totalité des organisations agricoles végétales et animales indiquent compter sur Ségolène Royal pour conserver l’équilibre de l’actuel arrêté d’encadrement de l’utilisation des produits phytosanitaires.

 

Opacité inquiétante

De leur côté, plusieurs associations de défense de l’environnement ont dénoncé vendredi à Rennes l’opacité des discussions autour de la réécriture de l’arrêté, qui en l’état relègue, selon elles, la santé au second plan.

 

Or, révèlent les associations – Générations futures, Eau et Rivières de Bretagne, Greenpeace ou encore Soutien aux victimes de pesticides – « seul le syndicat agricole majoritaire (FNSEA) a été informé du projet d’arrêté et consulté sur ses dispositions », « une opacité particulièrement inquiétante » dénoncent-elles. « Aucune de nos organisations n’a été sollicitée par aucun des ministères concernés », a regretté vendredi à Rennes Gilles Huet, pour Eau et Rivières de Bretagne.

 

Les associations souhaitent notamment que le nouveau texte prévoit des délais de rentrée suffisants pour protéger les travailleurs agricoles et fixe une distance limite d’utilisation vis-à-vis des lieux habités par la population, qu’il s’agisse de maisons individuelles ou de lieux collectifs comme les écoles ou les maisons de retraite.