Dans le cadre de son plan de surveillance de la contamination des denrées alimentaires par les mycotoxines des céréales par l’ergot, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a contrôlé 319 établissements. Sur les 355 échantillons analysés en 2015, 24, soit 7 %, présentaient des anomalies.
Un plan reconduit en 2016
« Lorsque des risques sanitaires ont été identifiés et que les lots étaient impropres à la consommation, les anomalies ont conduit au retrait du marché et à la destruction des produits (cela a par exemple été le cas pour 2 lots de farine de seigle, un lot de pâte d’arachides…), précise la DGCCRF. Ces résultats ont également conduit à placer sous surveillance un certain nombre de produits et d’opérateurs. »
La DGCCRF a demandé aux opérateurs concernés de prendre en compte ces résultats d’analyse dans leurs analyses de risque pour les conduire à renforcer leurs autocontrôles sur les produits qu’ils mettent sur le marché.
Le taux d’anomalies étant supérieur à l’année précédente (3 %), ce plan de surveillance et de contrôle a été reconduit en 2016. De plus, les discussions se poursuivent pour renforcer ces règles.