« Il y a peu de monde aux commandes, le marché se détend gentiment », commentait Gautier Le Molgat, analyste du cabinet Agritel. Pour lui, « les Argentins et leurs récoltes pèsent » sur le marché, contribuant à « remettre en doute la tendance haussière qu’on avait vue tout au long du mois de décembre ».

 

« En Argentine, au fur et à mesure de l’avancée de la récolte, les opérateurs revoient à la hausse leur prévision de récolte de blé », estimait de son côté le cabinet Inter-Courtage.

 

« Le ministère de l’Agriculture a confirmé les bons rendements relevés en rehaussant son estimation de production à 15,7 millions de tonnes (Mt) contre 14,9 Mt estimées précédemment, ce qui est nettement supérieur aux 11,3 de l’an dernier », précisait Inter-Courtage.

 

Peu avant 17h15 sur Euronext, la tonne de blé perdait 75 centimes sur l’échéance de mars à 166,50 €/t ainsi que sur celle de mai à 169 €/t, dans un volume de transactions inférieur à 10 100 lots échangés.

 

La tonne de maïs, quant à elle, était stable, perdant 50 centimes sur le contrat de janvier à 166,50 €/t, et 1,25 € sur celui de mars, à 167,75 €/t, dans un volume d’échanges inférieur à 180 lots.