Vers 17h20, la tonne de colza perdait 2 € sur l’échéance de février à 402 €/t, et 1,25 € sur celle de mai à 404 €/t, dans un volume d’échanges très faible, inférieur à 6 700 lots.
Mercredi, le colza avait franchi la barre des 400 €/t. Selon un analyste, cette fermeté est due notamment à des déclarations du président Donald Trump, interprétées comme un soutien au soja et, derrière lui, à tous les oléoprotéagineux.
Donald Trump « a annoncé qu’il allait maintenir et augmenter les taux d’incorporation de soja dans le diesel, ce qui a donc raffermi tout le complexe des huiles, donc la demande en graines oléagineuses et donc a un peu enflammé le colza dans le sillage du soja », selon cet analyste, qui « n’exclut pas » que ce mouvement « puisse continuer un petit peu ».
« En Malaisie, les cours de l’huile de palme demeurent soutenus, dans un contexte de perspective de hausse de la demande en biodiesel, liée à un objectif en Indonésie de taux d’incorporation de 20 % en 2020 contre 15 % appliqué en 2015 », notait, de son côté, le cabinet Agritel.
Sur le marché physique, les tourteaux de colza et de soja reculaient à peine, tandis que les huiles de soja étaient inchangées.