Ce matin, plus de 2 700 veaux étaient présentés sur le marché de Lezay, et près de 1 000 à Bourg-en-Bresse cet après-midi. Face à cette abondance, les intégrateurs pratiquent un tri sévère. Sachant qu’ils bénéficient de veaux plus lourds, le maintien de leurs prix s’apparente à une baisse. Les bons sujets prim’holsteins sont valorisés de 70 à 100 €, voire 120 € pour les très lourds. Mévente des sujets légers et fragiles, qui ne peuvent partir vers l’Espagne au regard du prix des PCR exigées pour la FCO.

 

La tendance est baissière pour les normands, qui souffrent toujours d’un manque de débouchés à l’exportation. Les tarifs des veaux standards sont au niveau des holsteins, et ceux des meilleurs se valorisent seulement une trentaine d’euros au-dessus. La vente est également difficile pour les montbéliards, avec des tarifs en baisse à Bourg-en-Bresse. Les veaux standards se vendent de 120 à 150 €, et les meilleurs restent valorisés entre 170 et 200 € à l’exportation.

 

Le marasme persiste du côté des croisés laitiers, dont le nombre et la qualité ne correspondent plus aux besoins du marché. Les sujets ordinaires se vendent au prix des laitiers, et les bons sur la base des veaux mixtes.

 

En veaux de qualité destinés au label, l’offre est en progression, couvrant aisément la demande. Les cours des croisés de conformation supérieure se tassent sur les marches de Saint-Laurent-de-Chamousset ou de La Talaudière, avec des tarifs compris entre 450 et 500 €. Les tarifs ont été reconduits sur le marché de Lezay pour les bons charolais et limousins. Le tri est marqué dans les veaux de moyenne conformation ou légers, avec de grosses difficultés dans les femelles.