« Il y a un mouvement de marché. Jusqu’à présent, le marché était un peu endormi », selon un analyste, qui explique notamment que de nombreux fonds américains qui avaient vendu à découvert, ont racheté des marchandises pour « réduire leur exposition au marché », provoquant une bonne tenue des cours sur le marché américain et un effet domino en Europe. Il note également que le marché intérieur, très acheteur, « tire bien » les cours du blé.

 

« Sur la scène internationale, l’activité frémit avec notamment un nouvel achat de la part de l’Égypte de 180 000 tonnes de blé dont 120 000 tonnes d’origine roumaine et 60 000 tonnes d’origine russe », notait pour sa part le cabinet Agritel.

 

L’appréciation des cours s’explique par un « besoin industriel important, surtout en aliments du bétail », alors que certains agriculteurs font de la rétention de récolte.

 

Vers 17h35, la tonne de blé à échéance décembre gagnait 2 € sur Euronext à 163,25 €/t, et également 1,75 € pour l’échéance de mars, à 168,25 €/t avec près de 42 600 lots échangés.

 

Le maïs, lui gagnait 1,25 € sur l’échéance de novembre, à 159,50 €/t et 1,25 € sur l’échéance de janvier, à 164,75 €/t, dans un volume de plus de 2 200 lots échangés, là encore sans commune mesure avec l’activité des dernières semaines.