« Le rapport est un petit peu haussier, dans le sens où il a sorti des chiffres moins baissiers que prévu, mais qui demeurent quand même de gros chiffres », commentait un analyste du cabinet Agritel, pour qui « il n’y a pas de raison de retournement majeur du marché ».

 

Selon le rapport publié mercredi, la production de blé dans l’Union européenne (UE) serait plus faible de 2 millions de tonnes qu’attendu le mois dernier, à 143,2 Mt.

 

Par ailleurs, l’Égypte, premier importateur mondial, lance un nouvel appel d’offres pour du blé, « appel d’offres qui sera probablement encore origine Russie, avec des cours qui demeurent très compétitifs, même si l’écart avec les autres concurrents se réduit », note le cabinet Agritel.

 

Vers 18h15, le blé gagnait 1,5 € sur l’échéance de décembre à 161 €/t, et 25 centimes sur celle de mars, à 166 €/t.

 

Le maïs, lui, gagnait 25 centimes sur l’échéance de novembre à 157,75 €/t, et 1 € sur celle de janvier, à 163,50 €/t, malgré les annonces de l’USDA.