Les blés de qualité sont « peu abondants, non seulement en France, mais des doutes persistent également sur la qualité des blés encore à récolter au Canada et sur ceux à venir en Australie, région toujours soumise à des pluies à l’approche des récoltes », indique le cabinet Agritel dans une note.
Par ailleurs, le bulletin statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, a revu à la baisse la prévision de production de blé tendre en France à 28 millions de tonnes, soit une baisse de 32 % sur un an et de 24 % par rapport à la moyenne de 2011 à 2015.
En maïs, la production est attendue en baisse de 7 % sur un an à 12,8 millions de tonnes. Pour la deuxième année consécutive, « un déficit estival de pluie diminuerait les rendements, surtout sur les parcelles non irriguées », souligne Agreste. La production de maïs recule de 18 % par rapport à la moyenne de 2011 à 2015 sous l’effet d’une baisse du rendement mais aussi des surfaces.
Vers 18h00, le blé augmentait de 25 centimes pour atteindre 158 €/t à l’échéance de décembre et perdait 25 centimes sur l’échéance de mars à 164,50 €/t, dans un volume faible de 17 300 lots échangés.
À la même heure, le maïs prenait 50 centimes sur l’échéance de novembre, à 158 €/t, et était stable sur celle de janvier à 161,50 €/t, dans un volume d’échanges également faible (moins de 3 200 lots).