La hausse de la monnaie unique face au dollar, au yen et à la livre sterling rend les céréales européennes moins attractives pour les acheteurs internationaux, sur un marché où les échanges sont libellés en dollars.

Après avoir grimpé en flèche la semaine dernière en raison des inquiétudes liées à la récolte française de blé, les cours européens redescendent tout en restant sensibles aux nouvelles informations en provenance des champs.

 

Orama, la branche des grandes cultures de la FNSEA, a annoncé mercredi qu’elle s’attendait à une baisse d’environ un quart de la récolte de blé française en 2016, à 30 millions de tonnes. La prévision la plus pessimiste enregistrée à ce jour, qui augure de gros problèmes de trésorerie pour nombre d’exploitations.

Le gouvernement a d’ailleurs décidé mercredi de lancer un « plan d’aides » aux céréaliers français, sans donner de montant précis.

 

Sur Euronext vers 17h15, la tonne de blé gagnait 0,50 € sur l’échéance de septembre à 166,75 €/t et perdait 1 € sur celle de décembre à 169,75 €/t.

 

Le maïs gagnait 0,25 € sur l’échéance d’août à 170,25 €/t et perdait 0,75 € sur celle de novembre à 166,25 €/t.