La hausse de la monnaie unique face au billet vert rend les céréales européennes moins attractives pour les acheteurs internationaux, sur un marché où les échanges sont libellés en dollars.
Après avoir grimpé en flèche à la fin de la semaine en raison des inquiétudes liées à la récolte française de blé, les cours européens marquent une pause mais restent très sensibles aux nouvelles informations en provenance des champs.
Les représentants d’Orama, la branche des grandes cultures de la FNSEA, devaient être reçus mardi après-midi par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll pour évoquer ce problème, qui risque d’avoir un fort impact sur la trésorerie des céréaliers.
Sur Euronext vers 18h00, la tonne de blé perdait 3 € sur l’échéance de septembre à 167,50 €/t et 2 € sur celle de décembre à 171,25 €/t.
Le maïs perdait 25 centimes sur l’échéance d’août à 170,50 €/t et 1,25 €/t sur celle de novembre à 166,75 €/t.