Hormis cet impact des changes, le marché reste très attentif à l’état des cultures de blé en France, qui continue de se dégrader après le printemps pluvieux. Ce problème pourrait de nouveau pousser les prix à la hausse dans les prochains jours, selon certains analystes.
Seulement 49 % des surfaces de blé sont jugées dans un état « bon à très bon » cette semaine, contre 59 % la semaine dernière (76 % l’an dernier), selon l’évaluation hebdomadaire publiée vendredi par l’établissement public FranceAgriMer. Les deux tiers des champs de blé restent encore à moissonner dans l’Hexagone.
Sur Euronext vers 17h30, la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l’échéance de septembre à 159,25 €/t et 25 centimes sur celle de décembre à 163,50 €/t.
Le maïs était stable sur l’échéance d’août à 173,75 €/t et perdait 75 centimes sur celle de novembre à 165,75 €/t.