La courbe des prix de l'azote reste sur une tendance haussière, d'où l'importance de bien valoriser cet élément minéral. Mais le climat de 2011 l'a bien montré, il ne faut pas se contenter de repérer le stade des blés pour déclencher l'apport.
Il est aussi primordial d'intégrer les prévisions de précipitations pour assouplir la date du passage.
« Il est nécessaire d'apporter l'azote uniquement lorsqu'on est certain qu'il va être valorisé, c'est-à-dire quand une pluie est prévue », précise Arvalis. Sinon, les risques en termes de carence et de pertes par volatilisation de l'engrais deviennent importants.
Les différentes formes d'engrais sont plus ou moins sensibles à ce phénomène de volatilisation : le choix du produit à épandre a donc aussi son importance. Tout comme la dose finale apportée.
Les outils d'aide à la décision entrent alors en action pour ajuster cette dose et répondre aux réels besoins de la plante avec le moins de pertes possibles.
A l'avenir, ils sauront dire aussi « votre plante est carencée mais il reste de l'azote dans le sol qui n'a pas encore était absorbé ».
« Mais c'est tout, ajoute un spécialiste d'Arvalis. Ce sont les pratiques qui devront évoluer car, avec le changement climatique, les fenêtres pour réaliser un apport azoté dans de bonnes conditions se feront de plus en plus rares. »
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