Le fabricant autrichien mise sur la simplicité. Les réglages et l'accès pour l'entretien sont sécurisés.

ATTELAGE ET STRUCTURE. La Lion est l'une des plus simples à atteler en raison de sa chape pendulaire qui peut s'avancer sans utiliser d'outil, en fonction de la longueur des bras inférieurs du tracteur. Trois positions sont disponibles. La chape peut recevoir des rotules de catégorie 2 et 3. Le caisson est formé par des plaques d'acier traitées à coeur. Il comprend trois parois et est biaisé dans sa partie inférieure pour limiter les risques de bourrage. Le boîtier central est doté d'une denture hélicoïdale et de roulements à galets coniques. Les porte-dents, en forme de losange, sont forgés.

CINÉMATIQUE. La Lion est équipée d'un boîtier Walterscheid de 250 ch. La prise de force débouchant à l'arrière est une option. Le caisson est sans entretien et immergé dans une graisse semi-fluide.

DÉFLECTEURS. Les déflecteurs latéraux sont montés sur deux bras coudés et retenus par un ressort horizontal. Ils s'escamotent totalement pour l'entretien de routine et pour diminuer la largeur de l'ensemble sur la route. Il est possible de bloquer le déflecteur en position haute avec une goupille, ce qui contribue à la sécurité de l'opérateur qui se rend sous la machine pour la maintenance. La hauteur du déflecteur se règle en continu grâce à deux grandes lumières. Il suffit de desserrer deux boulons et de faire coulisser la plaque.

DENTS. Elles peuvent être inversées pour passer de la position tirante à la position agressive. Elles bénéficient d'un dispositif de changement rapide proposé en option. Il s'agit d'un système classique avec une broche par dent.

LAME D'ÉMIETTEMENT. L'épaisse planche niveleuse est fixée au caisson et réglable en hauteur. De chaque côté de la machine se trouvent une fine barre à trous et une seconde barre plus épaisse. Pour ajuster la hauteur, le chauffeur doit débloquer la fine barre puis récupérer la clé fournie par Pöttinger qui est rangée au niveau de la tête d'attelage. Muni de cette clé, il exerce un effet levier sur la seconde barre pour la remonter ou la descendre jusqu'à obtenir la position idéale. Il fixe ensuite la broche dans la position choisie, puis replace la barre fine dans sa broche. L'opération est alors répétée de l'autre côté de la machine. Ce processus long et pénible risque de dissuader la plupart des chauffeurs de régler cette barre correctement. Il n'y a pas de repère mais le nombre de positions étant limité, cette absence ne se fait pas vraiment sentir.

ROULEAU. D'un diamètre de 550 mm, le rouleau est garni d'une rampe de décrottoirs avec réglage centralisé. L'opération n'est pas des plus simples puisqu'il faut démonter deux boulons de chaque côté avant d'accéder à la vis qui contrôle le rapprochement de la rampe. Chaque décrottoir peut aussi être réglé individuellement en desserrant un boulon. Les décrottoirs n'ont pas de traitement au carbure. En revanche, ils sont réversibles.

RÉGLAGES. La préparation de la Lion n'a pas posé de problème particulier. Le réglage de la profondeur de travail est des plus classiques, avec un système de brides. Douze positions sont proposées. Mais l'absence de repère complique l'opération.

SÉCURITÉ. Le cardan Walterscheid est équipé d'une sécurité à déclenchement automatique. Pour la protection du chauffeur, deux tôles antihappement sont placées de chaque côté du caisson. Elles ne bloquent pas l'accès pour l'entretien.

ENTRETIEN. L'entretien de la Lion est simple. Seul le cardan rentre dans l'entretien courant. Une vidange annuelle du boîtier est préconisée.