Le candidat doit alors s'engager à passer son diplôme dans les trois ans.

• Conditions : ce délai supplémentaire est accordé en cas de force majeure (décès, invalidité aux deux tiers, inaptitude au métier d'agriculteur ou allocation d'adulte handicapé) liée au père, à la mère ou au conjoint ayant la qualité de chef d'exploitation.

Tout autre motif doit être précisé dans une lettre de motivation jointe à la demande d'aides.

Par ailleurs, le candidat doit être au moins titulaire du Bépa, ou d'un diplôme, titre ou certificat d'un niveau équivalent. Il peut aussi détenir un bac non agricole ou avoir obtenu une note moyenne d'au moins 8/20 aux épreuves du BTA, BTSA, bac technologique STAE (sciences et technologies de l'agronomie et de l'environnement), ou bac professionnel CGEA, production horticole ou agroéquipement.

Dans tous les cas, le plan de professionnalisation personnalisé (PPP) doit être agréé par le préfet et préciser les actions de formation qui permettront d'obtenir le diplôme. Sa validation intervient a posteriori.

• Versement des aides : la moitié des aides (DJA et subventions équivalentes pour les prêts MTS JA) est versée dès l'installation, sur la base de l'agrément du PPP.

L'autre moitié est attribuée après l'obtention de la capacité professionnelle et après validation du PPP.

Si le jeune ne peut justifier du diplôme après trois ans, il ne peut prétendre à la seconde moitié des aides.

La première lui reste acquise s'il respecte ses autres engagements et s'il peut justifier de l'assiduité au suivi de la formation.