Fin juillet, Jean-Louis Borloo adressait aux préfets une circulaire leur enjoignant de mettre en oeuvre, sans tarder, dans leur département un plan de gestion maîtrisé du sanglier.

La grogne des agriculteurs face aux dégâts provoqués par ce gros gibier, la multiplication des collisions avec les véhicules et les intrusions, souvent médiatisées, de la bête noire en milieu urbain, ont poussé le ministre de l'Ecologie à agir.

Le PNMS (plan national de maîtrise du sanglier) comprend treize fiches techniques qui permettent aux préfets de prendre les mesures appropriées: état des lieux de la situation du sanglier, zonage des risques, diagnostic des points noirs, agrainage, plan de chasse ou plan de gestion, indicateurs de gestion, connaissance des prélèvements, pratiques de chasse, réserves et zones protégées...

Une boîte à outils

Chaque préfet doit mettre en place ce plan, en concertation avec les acteurs locaux (chasseurs, sylviculteurs, agriculteurs, associations de protection de la nature), prendre les mesures les mieux adaptées au contexte local et s'assurer de leur bonne application.

Les préfets disposent désormais d'une boîte à outils dans laquelle ils peuvent puiser pour intervenir dans les secteurs à trop forte densité qui posent problème.

Les diagnostics précis et zonés devaient être réalisés pour le 1er octobre 2009 et la fixation des objectifs par secteur préparée pour le 1er novembre de cette année.

A la fin de la saison de chasse (fin février, début mars 2010), le ministre de l'Ecologie devrait dresser un premier bilan des actions menées dans les départements.