1. Rustique. Le boîtier Outback est simple et clair mais les diodes sont trop petites pour procurer un vrai confort de travail.
2. Originale. La boîte eDrive est l'autre partie visible du système Outback. Une valve hydraulique spécifique connecte l'ensemble au circuit hydraulique de la direction.
Finition. Le matériel est sobre et propice au travail dans une atmosphère poussiéreuse avec des boîtiers et des prises solides.
Mise en place et transfert. L'ensemble comprend deux boîtiers, un moteur pour la direction, un récepteur et quatre connexions. L'écran compact est placé au-dessus du tableau de bord et gêne peu la vue sur l'avant. La mise en place du système de contrôle de la direction eDrive prend du temps. Quant au bloc hydraulique spécifique à cette machine, il est encore plus pénible à déplacer. Finalement, la mise en place ou le transfert sur un autre tracteur du guidage Outback demande entre 3 et 4 heures de travail à un opérateur expérimenté.
En cabine. L'écran placé devant le chauffeur ne prend que très peu de place. De son côté, le dispositif eDrive est fixé au plancher. Il n'y a pas de moteur au niveau du volant puisque ce dernier ne tourne pas pendant l'opération, l'action se situant en dessous, au niveau de l'orbitrol. L'accès au siège et les réglages de la colonne de direction ne sont pas affectés par l'installation de guidage.
Démarrer le guidage. Une opération très rapide, il suffit de presser trois boutons. Les menus sont simples à comprendre et le langage n'est pas trop technique. En revanche, les chiffres défilent très lentement lorsque le chauffeur veut fixer une nouvelle largeur de travail. Les chauffeurs ont apprécié les trois petites LED (diodes électroluminescentes ou DEL) qui indiquent en permanence l'état de la réception GPS.
Trouver la ligne suivante. Des LED colorées indiquent le passage suivant et l'alignement du tracteur. Par rapport à un écran LCD (affichage à cristaux liquides), ce système demande beaucoup plus de concentration. La distance et l'angle pour la prise de ligne sont préréglés et laissent suffisamment de temps au chauffeur pour s'occuper des outils attelés. Il est possible d'utiliser l'engagement automatique du guidage uniquement lorsque le tracteur est centré sur le passage suivant. Dans le cas contraire, le chauffeur utilise un bouton placé derrière la colonne de direction.
Pendant le guidage. L'eDrive n'intègre pas de système de compensation du dévers. Les corrections de la direction sont assez souples. Il est possible d'enregistrer les fourrières en faisant un tour de champ mais le dispositif d'avertissement ne s'est pas montré très fiable. Le passage en marche arrière déconnecte automatiquement l'assistance qui se réengage aussitôt la marche avant enclenchée. Il est possible de changer la largeur de travail en cours de route.
Précision. Tous les passages se situent dans la zone de 50 cm de chaque côté de la ligne de mire. A 5 km/h, la plupart des variations sont survenues au début de chaque passage. Le chauffeur peut s'en rendre compte avec un outil de travail du sol mais la dérive passe inaperçue avec un pulvérisateur. La précision est meilleure à 12 km/h.
Les autres points. Possibilité de guidage en courbe et de calcul de la surface travaillée. Le logiciel eDiff, en option, permet d'obtenir une précision de moins de 1 mètre lorsque la correction de différentiel n'est pas disponible (en milieu d'après-midi par exemple).