C’est le numéro un des ventes en Europe, et dans l’Hexagone. Massif, bien fini et élégant, le Ranger est certainement celui qui en impose le plus. C’est d’ailleurs le plus lourd du test. Il est aussi l’un des plus haut de gamme. Son design, qui pourra peut-être manquer de sobriété pour certains, reste largement inspiré par son cousin américain, le célèbre F150 (l’un des véhicules les plus vendus au États-Unis). Notons que les spécifications de notre modèle ne sont pas les plus adaptées au cahier des charges agricole.
Habitacle. Pour s’installer au volant, il offre une marche bien large et sécurisante. Du cuir, des chromes et des écrans : une fois en cabine, le Ranger donne le ton ! Notre modèle est haut de gamme, il est ici en finition « Limited ». Au volant, on retrouve toutes les fonctions et automatismes d’une berline haut de gamme. Le grand écran central est complété par plusieurs écrans derrière le volant, chacun avec sa fonction.Ford nous a confié une version 4 portes, avec 5 vraies places. Des portes canettes et un grand rangement climatisé trouvent place entre les deux sièges avant.
Moteur . L’Américain est équipé d’un 2,2 l diesel qui développe 160 ch. Il fait partie des concurrents recevant de l’AdBlue pour la dépollution. Pénalisé par sa boîte automatique, le Ford a consommé 10,7 litres/100 km sur notre parcours. C’est l’un des plus gourmands.
Une boîte auto peu adaptée
Transmission et pont. Le Ranger est le seul du test à embarquer une transmission automatique à 6 rapports. Pas sûr que ce soit le meilleur choix pour ce véhicule. Elle ne nous a pas charmés dans son mode auto, avec un comportement un peu lent et des rapports passés à haut régime. Son mode séquentiel est plus convaincant, surtout avec un parcours mixte. Une petite molette placée à côté du levier de vitesses offre la sélection des quatre roues motrices et du passage en boîte courte. L’activation du blocage de différentiel arrière et celle de l’assistance de descente sont placées juste à côté.
Maniabilité. Avec un rayon de braquage dans la moyenne, le Ranger ne se démarque pas par sa maniabilité. Pour manœuvrer, la caméra de recul s’affiche directement dans l’écran central, lorsque l’on enclenche la marche arrière.
Confort à bord
Sur la route . La transmission automatique est assez mal adaptée au véhicule. Il en résulte un manque de vitalité lors du parcours routier.
En franchissement . Notre pick-up a eu tendance à glisser sur les chemins. Nous avons rapidement préféré le mode séquentiel de la boîte. En cabine ça bouge pas mal, mais tout en souplesse. Son aide à la descente fonctionne en continu.
Caisse . Avec notre configuration à 4 portes, le volume de caisse est plus faible. Le Ford dispose d’un volet roulant. Il offre la possibilité de fermer complètement le chargement à clé. La caisse n’est munie que de deux attaches mais est équipée d’une prise 12 V. Elle est entièrement recouverte d’un revêtement plastique.